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LES ARTISTES AU DRAWING HOTEL

Six artistes dont un duo ont eu carte blanche pour investir les couloirs des 5 étages du Drawing Hotel. Stéfane Perraud quant à lui a investi le pignon de l’hôtel.

Thomas Broomé  •  Françoise Pétrovitch  •  Clément Bagot  •  Abdelkader Benchamma  •  LEK & SOWAT  •  Stéfane Perraud

Thomas Broomé (1971 – Suède) utilise la répétition comme une technique récurrente et emploie différents supports – dessin, peinture, sculpture, vidéo – pour réaliser son art.

Avec un niveau de précision quasi chirurgicale, Thomas Broomé applique sa maîtrise de la perspective pour représenter des intérieurs illusoires construits avec des mots. Leur fonction est centrale, leur répétition compose les formes qui elles-mêmes créent l’image, superposition étroite entre le signe et l’objet représenté. S’agit-il d’un dessin, d’une peinture, ou bien d’un travail de calligraphie ou d’écriture ? L’artiste s’amuse à brouiller les frontières et à mélanger les genres.

Représenté par la galerie Bendana-Pinel

Née en 1964 à Chambéry, Françoise Pétrovitch est une artiste attachée au livre et à l’immédiateté du dessin, elle pratique aussi la céramique, la peinture et la vidéo. Son œuvre est révélatrice d’une économie plastique marquée par la justesse et le refus du commentaire.

En 2016, une vaste rétrospective lui est consacrée au Frac PACA, au Château de Tarascon et à l’Espace pour l’Art à Arles. En 2015, elle représente la France dans l’exposition Organic Matters Women to watch au National Museum of Women in the Arts de Washington. Ses œuvres furent parmi les collections du MNAM-Centre Pompidou, du MAC/VAL, du musée d’art moderne de Saint- Étienne, du National Museum of Women in the Arts de Washington D.C (USA), du musée Leepa- Rattner à Tarpon Springs (USA), des Frac Haute-Normandie et Alsace.

Représentée par la galerie Sémiose

 

La conception du dessin contemporain selon Clément Bagot se définit comme : « un dessin multiple et très diversifié, que ce soit dans le choix du support, du médium utilisé ou de l’environnement ».

Clément Bagot privilégie la ligne claire et ses vibrations en jouant sur les contrastes entre fonds colorés unis et traits à l’encre blanche ou noir sur le papier, son œuvre fait référence à l’imagerie satellitaire et à la cartographie invitant au voyage, à la découverte et à la contemplation. Un thème propice à un hôtel et cher aux visiteurs.

Participer au projet du Drawing Hotel est pour lui l’occasion d’expérimenter le dessin dans un rapport d’échelles et d’espaces différent de ses habitudes. Il a su adapter son œuvre aux contraintes du lieu, se confortant à l’architecture du projet, lui permettant de déterminer l’emplacement et le format de ses œuvres, ainsi que la tonalité de leurs couleurs.
 

 

Les dessins d’Abdelkader Benchamma s’inspirent de scénarios visuels qui proviennent de réflexions sur l’espace et sa réalité physique, ses limites et ses zones de contact avec un espace mental. Ils fonctionnent sur des détournements, modulations d’objets témoignant de dysfonctionnement possible dans notre rapport à l’autre et aux choses. Considérer les objets comme des sculptures, les espaces comme des objets potentiels.

Glissement du réel, intrusion de l’invisible, matières indéterminées en transformation, catastrophes minuscules constituent la base du travail d’Abdelkader Benchamma. Une grande partie de son travail est liée à une pratique du dessin mural : il réalise d’immenses dessins muraux qui modifient et perturbent notre rapport à l’espace ainsi que nos perceptions. Flux, masse indéterminée, matière en fusion : ces dessins éphémères, malgré leur très grande minutie, sont voués à disparaitre, et comme leurs sujets ils demeurent fugaces et insaisissables.

Représenté par la galerie Templon, Paris

Travaillant en binôme depuis 2010, Lek & Sowat partagent un goût commun pour l’Exploration Urbaine, discipline qui consiste à sillonner la ville à la recherche de ruines modernes. Ils dépassent les limites du graffiti traditionnel in situ pour réunir abstractions architecturales, installations éphémères et vidéos. En 2012, le projet Mausolée qui les voit rassembler clandestinement 40 artistes urbains dans un centre commercial abandonné leur ouvrira par la suite les portes du Palais de Tokyo.

De 2015 à 2016, ils sont les premiers artistes issus du Graffiti à intégrer la prestigieuse villa Médicis à Rome.    

C’est lors d’une exposition avec Drawing Now Art Fair – le salon du dessin contemporain qu’ils effectueront une collaboration avec Jacques Villeglé, précurseur du Street Art. Avec ce dernier, ils réalisent le projet Tracés Directs, première œuvre de graffiti à entrer dans la collection permanente du Centre Pompidou.

Représentés par Polka Galerie

Stéfane Perraud, artiste plasticien issu du milieu de la performance et du multimédia, initie depuis 2008 une recherche plastique où il interroge les impasses et difficultés des sciences et des techniques. Il opère un va-et-vient constant entre pratique plastique et performative. Pour mieux appréhender le présent, il inscrit son œuvre dans une démarche prospective qui s’apparente à une archéologie du futur. L’un de ses sujets de prédilection se focalise sur la façon dont la lumière est liée à la fois à la connaissance et au désastre, aussi bien symboliquement que scientifiquement, autant techniquement qu’esthétiquement.

Grâce à diverses techniques électroniques et de programmation de la lumière, il produit un corpus d’œuvres, de nature sculpturale et visuelle, qui interagit avec le spectateur.

Représenté par la Galerie De Roussan